Luis Sepúlveda

Edition Points

Luis Sepulveda était un auteur chilien mondialement connu mort en avril 2020 , le vieux qui lisait des romans d’amour est son premier roman celui-ci a eu un succès immédiat.

Les habitants d’El Idilio découvrent dans une prirogue appartenant à des Shuars le cadavre d’un homme , ils accusent ainsi les indiens de ce meurtre.

Le seul à pouvoir chasser le félin tueur d’hommes est Antonio José Bolivar.
Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuple, ayant vécu avec les Indiens Shuars , il se lance donc à la poursuite du fauve.

Au delà de ses capacités Antonio José Bolivar a d’autres atouts il voue une passion à la lecture des romans d’amour.
En effet , il passe des heures et jours entiers à lire et attend avec impatience l’arrivée du dentiste , qui lui apporte de nouveaux romans.

Il possédait le seul antidote contre le venin de la vieillesse, il savait lire.

Tant qu’il vécut chez les Shuars , il n’eut pas besoin de romans d’amour pour connaître l’amour.

« Quand un passage lui plaisait particulièrement, il le répétait autant de fois qu’il l’estimait nécessaire pour découvrir combien le langage humain pouvait aussi être beau. »

Mon avis :

Ce livre assez court est une ode à la nature , c’est un roman écologique.
En effet , l’auteur met en évident le respect des hommes , des animaux et de la nature.


Il montre qu’il est nécessaire que les êtres vivants apprennent à vivre ensemble .
Car il est important que les hommes soient tolérants les uns avec les autres afin de voir au-delà des apparences sans distinction de race ou de couleur.
Se dégagent des valeurs de tolérance, de respect , de bienveillance.


L’histoire met en relief la sauvagerie des hommes , face aux indiens jugés primitifs mais aussi face aux animaux .
C’est pour cela qu’ en se rendant compte qu’il s’agit d’une femelle ocelot qui tue les hommes pour se venger , le vieux la tue mais néanmoins lui qui témoigne à l’égard de la nature un tel respect est pris de remords et décide de retourner dans sa cabane afin de recommencer sa lecture des romans d’amour et oublier la barbarie des hommes.

Il s’entendit crier d’une voix qu’il ne connaissait pas et sans bien savoir s’il l’avait fait en shuar ou en espagnol , puis il la vit courir sur la plage comme une flèche mouchetée , malgré sa patte blessée.
Le vieux s’agenouilla et l’animal, arrivé à cinq mètres de lui , fit un bond prodigieux , griffes et crocs sortis.
Une force inconnue l’obligea à attendre que la femelle ait atteint l’apogée de son vol. Il appuya sur la détente . L’animal s’arrêta en l’air.



En outre, l’auteur parle aussi d’amour perdu, du sentiment de solitude et le vide que le vieux essaie de combler en lisant car il cherche à retrouver les sentiments d’autrefois…

Ma note :

❤️❤️❤️❤️

4/5