Balzac

Roman classique

Edition Le Livre de poche

Le roman débute par une biographie de Monsieur Grandet, qui a acquis une grande richesse grâce à de bonnes affaires, et qui a donc une grande influence politique et commerciale sur les habitants de Saumur. Cependant au fur et à mesure de la lecture on se rend compte que c’est un homme acariâtre , radin et maladif.
C’est un vrai despote envers , sa femme , sa fille et envers la servante la grande Nanon , les dépenses sont surveillés , les frais ne sont que pour le nécessaire .

D’ailleurs la maison est misérable , il fait froid et ne dispose que du nécessaire il n’ a pas de superflus.

Malgré ses huit cent mille livres de rente, elle vit comme avait vécu la pauvre Eugénie Grandet, n’allume le feu de sa chambre qu’aux jours où jadis son père lui permettait d’allumer le foyer de la salle, et l’éteint conformément au programme en vigueur dans ses jeunes années. Elle est toujours vêtue comme l’était sa mère. La maison de Saumur, maison sans soleil, sans chaleur, sans cesse ombragée, mélancolique, est l’image de sa vie.

En novembre 1819 pour le vingt-troisième anniversaire d’Eugénie, le personnage principal deux familles rivales sont présentes : les Cruchot et les Des Grassins. Toutes deux rêvent qu’un de leurs fils épouse Eugénie, pour mettre la main sur la fortune de son père. Il convient de noter qu’Eugénie et sa mère ne connaissent en rien la fortune du père Grandet donc elles ne se doutent de rien.

Puis durant la soirée Charles le neveu de Monsieur Grandet arrive c’est un dandy , son allure est totalement différente de celle des provinciaux ce qui montre le contraste.

Je ne suis pas assez belle pour lui.
Telle était la pensée d’Eugénie, pensée humble et fertile en souffrances. La pauvre fille ne se rendait pas justice ; mais la modestie, ou mieux la crainte, est une des premières vertus de l’amour.


Eugénie n’avait jamais vu un homme avec de telles manières , elle en tombe amoureuse .
Mais qu’on ne s’y méprenne pas Charles, a apporté une lettre au sein de laquelle Guillaume Grandet apprend à son frère qu’il a fait faillite il désire ainsi avoir de l’argent.

Monsieur Charles Grandet, beau jeune homme de vingt-deux ans, produisait en ce moment un singulier contraste avec les bons provinciaux que déjà ses manières aristocratiques révoltaient passablement, et que tous étudiaient pour se moquer de lui. Ceci veut une explication. […] Charles, qui tombait en province pour la première fois, eut la pensée d’y paraître avec la supériorité d’un jeune homme à la mode, de désespérer l’arrondissement par son luxe, d’y faire époque, et d’y importer les inventions de la vie parisienne.

Monsieur Grandet lit dans un journal un article qui annonce le suicide de son frère.

De son coté fascinée par Charles et aidé par sa mère elle offre plus de confort à Charles. Mais elles vont etre réprimandées quand Monsieur Grandet va s’en appercevoir .

Apprenant la mort de son père, Charles pleure , Monsieur Grandet se montre insensible à cette douleur. et pense que son neveu n’est pas sincère.

Une nuit Eugénie se rend dans la chambre de Charles, celui-ci après s’etre lamenté , s’est endormi en écrivant des lettres.

Dans la première, il écrit à une certaine Annette son amante à laquelle il annonce son prochain départ pour les Indes et sa décision de la quitter définitivement ; sa lettre laisse alors deviner qu’il entend épouser sa cousine. Dans la deuxième, il demande à son ami Alphonse de vendre ce qui lui reste pour payer ses dettes.

Eugénie est émue par la bonté de son cousin et décide de lui donner son or, représenté par des pièces d’or que son père lui a données à l’occasion des fêtes et qu’elle tient dans une bourse .

Charles va etre touché par la bonté et la bienveillance de sa cousine et finit par accepter son or ; et lui donne le nécessaire de toilette (dont une boîte en et deux portraits entourés de perles qui ont appartenu à sa mère.

L’amour entre Eugénie et Charles semble authentique : quand Charles part pour les Indes, ils se promettent d’être l’un à l’autre à jamais

Monsieur Grandet décéde en contemplant son or, Eugéni est désormais orpheline.
Charles, pendant ce temps, a fait fortune aux Indes et s’est endurci. En rentrant à Paris il refuse de régler les dettes de son père. Il finit par se marier sans amour avec la marquise d’Aubrion.

Eugénie, apprenant la nouvelle, avec sa bonté de coeur paye les dettes de son oncle et épouse le président du tribunal de première instance à Saumur, qui finira par révéler à Charles l’énorme fortune d’Eugénie.

Devenue veuve , Eugénie s’investira dans les oeuvres caritatives ….

Mon avis:

J’ai profondément apprécié ma lecture, en quelques pages comme à son habitude Balzac a su mettre en relief la psychologie des personnages avec brio.

Il dépeint l’égoïsme du père Grandet et les mœurs de cette époque , bien que crédule et candide on s’attache à Eugénie et on veut croire en son histoire avec Charles meme si l’on sait au fond de nous que cette histoire ne pas perdurer.
Comme à son habitude balzac effectue une critique s’agissant de l’argent on pense au père Goriot , le père Grandet est son semblable préférant une vie misérable à son bien-être cachant sa fortune jusqu’à sa mort.

Roman réaliste et sociologique , un seul conseil lisez-le !

Ma note :

❤️❤️❤️❤️❤️

5/5