Grazia Deledda

Editions Autrement

Grazia Deledda est née en 1871 à Nuoro, en Sardaigne, elle s’est rapidement passionnée pour la littérature et décide de se consacrer à l’écriture.

Elle est connu pour ce qui est considéré comme son chef-d’œuvre, Elias Portolu , mais en réalité elle est l’auteure d’une trentaine de romans et d’une quinzaine de recueils de nouvelles. Son œuvre a été récompensée par le prix Nobel de littérature, qui lui a été attribué en 1926. Elle est morte à Rome en 1936.

En l’espèce, la jeune Nina grandit dans une famille modeste qui accueille des hôtes pour subvenir aux besoins de la famille.
Parmi eux, Gabriele un étudiant en médecine dont elle s’éprend secrètement mais il s’éclipse.
Alors lorsqu’un autre pensionnaire demande la main de Nina, elle n’a d’autre choix que d’accepter, afin échapper à sa condition et quitter ainsi son village.

Nina mène alors une vie confortable loin des tracas financiers et figure parmi les notables de la ville mais elle n’oublie pas d’où elle vient et s’offre des échappées à la campagne afin de se ressourcer.


Mais un jour alors qu’elle espérait profiter de son escapade elle retrouve l’homme qui a fait battre son cœur des années plus tôt…

Mon avis :

Après avoir découvert la plume de l’auteure dans son chef-d’œuvre Elias Portolu j’ai eu envie de me plonger à nouveau dans son univers.

C’est un roman d’apprentissage où se mêlent divers sentiments entre désir, passion, révolte et désespoir.

Ce n’est pas un roman d’amour car l’héroïne s’éprend d’un homme avec lequel elle ne peut partager la vie aussi, quand elle le retrouve au travers d’une échappée il est malade.

Malgré cette apparente tristesse, la plume de Grazia Deledda est lumineuse et fluide.

Dans ce court roman l’auteure explore également la condition des femmes dans la société italienne de cette époque.

Malgré un style un peu désuet le style fluide et tout en finesse de l’auteure permet de passer un agréable moment de lecture.

Ce n’est pas un coup de cœur et je n’ai pas été attachée aux personnages à l’instar d’Elias Portolu mais c’est un plaisir de découvrir à nouveau la plume de Grazia Deledda.

Ma note :

❤️❤️❤️

3/5