Laura El Makki

Editions les escales

Auteur de biographies d’écrivains (Un été avec Victor Hugo, éd. France Inter/Equateurs, H.G. Wells, H.D. Thoreau, éd. Gallimard,  Les Soeurs Brontë, la force d’exister, éd. Tallandier, 2017), Laura El Makki travaille depuis des années à la transmission des grands textes du patrimoine littéraire. Productrice d’émissions sur France Inter (Un été avec Proust, Les Beaux esprits se rencontrent, 1001 mondes…), elle fut entre 2009 et 2016 la collaboratrice de Guillaume Gallienne dans le cadre de l’émission « ça peut pas faire de mal ». Elle est également scénariste pour la télévision.


C’est un matin qui semble être comme tous les autres , mais aujourd’hui le soleil ne se lève pas. Les bêtes disparaissent. Les voitures et les téléphones cessent de fonctionner. Et c’est tout un village et peut-être même le monde, qui est plongé dans le noir.


En l’espèce, on fait la rencontre de la jeune Anna, qui vient de connaître l’amour, d’Ethel, qui a perdu depuis longtemps le fil de sa vie, de Josselin, qui à la suite d’un accident est devenu grincheux et hostile, et du petit Gautier, à l’imagination débordante.

C’est alors qu’apparaît une femme étrange, vivant en retrait du village, elle est vite soupçonnée d’avoir jeté un sort au ciel et devient l’objet de toutes les obsessions …

Cette nuit est-elle synonyme de la fin du monde ?

L’air charrie une mélodie indistincte, le cri d’un hibou, des feuilles nerveuses, des branches qui craquent, et le courant léger avec son bruit de toujours. Anna plonge sa main dans l’eau. Deux petites vagues se forment au contact de ses doigts, puis de grands arcs souples, et sur cette toile qui lèche sa peau, elle n’arrive pas à distinguer ce qui s’y reflète, la pierre voisine, son visage ou l’ombre du grand saule qui flotte à côté. Elle boit, pose ses doigts frais sur sa nuque, et repart.

Mon avis :

« Les choses arrivent. C’est tout. »

J’ai décidé de me plonger dans cet ouvrage car la plume de l’autrice découverte dans Les Soeurs Brontë, la force d’exister m’avait séduite.

En espèce il ne s’agit pas d’une biographie et le premier roman de Laura El Makki à une ambiance particulière et à des air de fin du monde.

Néanmoins j’ai été séduite et curieuse par le résumé avec la ferme intention de comprendre où l’auteure a voulu mener le lecteur.

Le jour où le soleil disparaît la population s’inquiète et est désorientée, on cherche la coupable idéale, c’est une femme qui vit seule et dont on ne sait rien, ce qui en fait un personnage très énigmatique.

Cette femme apparaît donc comme le pendant de la lune.

Car en effet la lune est le point central de ce roman elle est plus grosse que d’habitude, c’est leur repère dans ce monde où le jour est parti, ainsi ils sont forcés de découvrir qui ils sont vraiment.

L’atmosphère de ce roman est particulière voire même mystérieuse pour autant il m’a manqué quelque chose est-ce la longueur du moment en effet il ne fait que 160 pages?


La romancière dit s’être inspirée de la période du confinement pour écrire son récit, c’est un en effet un moment à part où on peut se reconstruire et se reconnecter à la nature.

La métaphore de la lune est tout de même bien menée dans un monde où nous sommes submergés par des questions , aussi l’autrice laisse les personnages vivre afin de voir comment ils s’en sortent dans cette atmosphère apocalyptique .

Malgré une écriture soignée, la poésie de la plume ce roman m’a paru inachevé.

Et vous le connaissiez-vous ?

Ma note :

❤️❤️,❤️

2,5 / 5