Thomas Montasser

Edition Presses de la Cité

« Ma nièce Valérie doit s’occuper de tout. »

Valérie a 25 ans étudiante elle se destine à une brillante carrière de consultante internationale en économie.

lle reçoit un jour, un mot de sa tante qui a disparu lui demandant de s’occuper de sa librairie.

Comment se fait-il qu’elle soit désignée pour tenir une librairie?

D’autant plus que celle-ci soit un peu en déclin et que la jeune femme n’a pas de véritable attrait pour la lecture.

La solution la plus simple serait de vendre cette vieille librairie peu rentable et au bord de la faillite.

Néanmoins, de fil en aiguille, au gré des lecture qu’elle va faire, elle va apprendre à découvir la littérature, elle passera ses journées à dévorer des livres et à découvir des auteurs classiques mais aussi contemporains.

Elle comprend ainsi enfin le pouvoir de la lecture. Mais elle n’est pas au bout de ses surprises car un jour elle découvrira un livre qui changera sa vie à jamais…

Dans une librairie, la beauté de l’emballage ne peut en aucun cas faire concurrence à la richesse et à la particularité de l’emballé. Le caractère extraordinaire du livre se trouve à l’intérieur.

Mon avis :

La littérature peut en effet fasciner un être et capter toute son attention. Elle peut soustraire aux petites misères du quotidien et le transporter vers d’autres mondes au point qu(il s’y abandonne corps et âme. Même des êtres très prosaïques y sont sensibles, à condition qu’ils trouvent la bonne lecture.

Pour une passionnée de lecture et une amoureuse des livres comme moi le résumé de ce récit m’a totalement ravie, car un livre qui parle d’autres livres est un cadeau.


Ainsi, je m’attendais à être emportée et à suivre les aventures de cette jeune femme devenue libraire à ses dépens.

Néanmoins, je suis restée sur ma faim, est-ce le style de l’auteur ? Je ne pourrai l’expliquer mais assurément cette lecture n’a pas remplie ses promesses me concernant.

Certes les phrases sont jolies et courtes ce qui laisse le temps de la réflexion et de l’appréciation. De plus par moment il y a certains passages d’ouvrages insérés dans le récit mais cela n’a pas suffit.

Je ne me suis pas attachée à la protagoniste du récit , mais peut-être que l’auteur a voulu montrer que les véritables protagonistes de l’histoire étaient les livres .
Chacun avait sa mise en scène, sa présentation, son histoire qu’il soit neuf ou ancien, récent ou plus daté.

Car ils ont tous une histoire de part leurs confections notamment où l’on retrouve l’odeur de colle, d’encre, de lin, ou encore de cuir .

Les professionnels aussi sont mis à l’honneur par le biais de leur savoir faire, ce sont les fabricants de papier, les imprimeurs et les relieurs.

Découvrir un livre, cela signifie mettre en parenthèse les obligations du quotidien, se soustraire à sa vie en l’espace d’un moment puis y retourner le temps voulu.

Ce qui est merveilleux c’est que Valérie l’a expérimenté et c’est ce qui m’a le plus plu car elle a adopté les rituels de la lectrice passionnée, avec la thé et la place confortable où se lover pour apprécier sa lecture.

Même si ce court roman n’a pas été un coup de coeur et que la fin ne correspond pas à ce que j’aurai pu espérer, il met encore une fois en exergue la force de la littérature.

Je suis ainsi confortée davantage dans cette passion qui m’anime jours après jours.

Et vous connaissiez-vous ce récit?

Ma note :

❤️❤️,❤️

2,5/ 5