Elizabeth Gaskell

Edition Points

Elizabeth Gaskell, née le 29 septembre 1810 à Londres, morte le 12 novembre 1865 à Holybourne, près d’Alton dans le Hampshire, est une romancière, nouvelliste, biographe britannique.

« L’amour qu’elle éprouvait pour lui était une bulle gonflée par la vanité, mais elle semblai très réelle et très brillante. »

Manchester, 1839. Mary Barton , fille d’un ouvrier rêve d’échapper à sa condition d’apprentie couturière. Courtisée à la fois par deux hommes, elle va devoir choisir entre Harry Carson, le fils du patron d’une filature, et Jem Wilson, ouvrier de son état et fils de l’ami de son père qui l’aime depuis l’enfance.

L’histoire se déroule dans un contexte social très difficile, la haine et le mépris sont manifestent entre les travailleurs et les patrons.

Les tensions ne ne cessent de croître, jusqu’au jour où un drame va se produire ..

« Que valaient ces rêves stériles et creux maintenant qu’elle avait découvert le secret passionné de son âme ? »

Mon avis :

« Le désespoir s’installa comme un nuage noir; de temps à autre, à travers le calme absolu de la souffrance perçaient les sifflements de vents houleux, annonçant la fin de ces sombres présages.»

Ce premier roman d’Elizabeth Gaskell publié anonymement en 1848, suscita de nombreuses controverses lors de sa parution, car il y a une représentation éclairée de la vie des ouvriers touchés durement par la misère et la maladie.

L’autrice nous permet d’en apprendre davantage sur l’économie politique à cette période.
En effet, le sous-titre du roman « Chronique de la vie à Manchester» permet d’attirer l’attention du lecteur, et permet à l’autrice de nous décrire ce qu’elle voit car elle est arrivée à Manchester après son mariage.
Elle y voit, les conditions de vie difficiles des ouvriers, la misère et l’injustice sociale.
Mais le manque de dialogue entre les ouvriers et les patrons entraîne parfois des drames, mais est-ce si différents d’aujourd’hui?

Sa sensibilité aux questions sociales la porta à peindre avec sympathie la condition des opprimés de son temps : les ouvriers et les femmes. Proche de Charles Dickens, George Eliot et Charlotte Brontë, elle a occupé une place importante sur la scène littéraire victorienne.

Mais c’est aussi un roman d’apprentissage qui met en évidence les choix du coeur et de la raison chez une jeune fille, mais parfois l’ambition et l’amour ne font pas bon ménage.

Malheureusement malgré tous ces éléments la lecture n’a pas été fluide pour ma part, car souvent certaines situations étaient trop répétitives, de même je ne me suis pas attachée à la personnalité de Mary.

Tout au long de la lecture j’attendais le moment où une chose importante allait se passer, mais ce temps n’est pas arrivé.

Néanmoins j’ai apprécié en savoir plus sur le monde ouvrier à cette époque, je possède d’autres romans de l’autrice je continuerai ainsi la découverte de ses oeuvres .
Je ne peux juger un premier roman, mais assurément il s’agit des prémices du Nord et du Sud un de ses romans les plus plébiscité.



Ma note :

❤️❤️,❤️

2,5/5